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Poissons désinhibés (2)

Alicia Pérez-Fuentetaja, biologiste, lors d'une réunion avec les chercheurs du Great Lakes Center, Buffalo (NY), mai 2018
 

En particulier avec le méné à grosse tête (Pimephales promelas), un type de petit poisson qu’ils utilisent souvent en laboratoire, ils ont testé sur lui différents niveau d’exposition. Pour certains d’entre eux, le niveau de cortisol est nettement plus bas, ils les exposent alors aux prédateurs, ils les mettent à reproduire, mais ils ne le font pas… parce qu’ils s’en fichent!
– Ok, donc ils sont un peu stone, ils sont heureux et…
– Je ne pense pas qu’on peut dire qu’ils sont heureux, ce n’est pas qu’ils soient heureux, mais plutôt qu’ils ne sont pas malheureux. Je veux dire, on peut vraiment être heureux, ou on peut être « OK… ça m’est égal… ».