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Désespoir
Edgar Allan Poe, "Une descente dans le Maelström", 1841, traduction de Charles Baudelaire
Cela peut paraître étrange ; mais alors, quand nous fûmes dans la gueule même de l’abîme, je me sentis plus de sang-froid que quand nous en approchions. Ayant fait mon deuil de toute espérance, je fus délivré d’une grande partie de cette terreur qui m’avait d’abord écrasé. Je suppose que c’était le désespoir qui raidissait mes nerfs.